L’Office fait actuellement face à une présence accrue de rats dans les caves et les espaces verts de certaines de ses résidences.
Les raisons de cette prolifération sont diverses :
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Nombreux chantiers de travaux en cours dans la ville poussant les rongeurs à se réfugier dans des endroits plus tranquilles,
Présence d’une abondante nourriture dans les containers et locaux vide ordures ou abandonnés dans nos espaces verts,
Aliments donnés aux oiseaux ou aux chats errants,
Absence de prédateurs naturels hormis l’homme…
Les rats sont des plus voraces, ils avalent tout sans aucune exception : légumes et fruits, œufs, textile, papier, bois, gaines et fils électriques…et force est de constater qu’ils trouvent au sein de nos résidences une réserve naturelle importante de nourriture. Voilà pourquoi, ils sont enclins à s’y installer en colonie.
Connaître notre ennemi…le rat brun.
C’est le rat brun ou surmulot qui peuple désormais notre environnement. Mesurant de vingt à trente centimètres et pesant de l’ordre de 300 g, il dispose d’un odorat et d’une ouïe particulièrement développés.
Le surmulot se reproduit très vite (3 à 5 portées par an pour une femelle). Vivant principalement en groupe, il creuse des terriers à proximité des sources de nourriture et ingurgite quotidiennement près de 10% de son poids. C’est un animal qui a une activité essentiellement nocturne et s’avère très peureux.
Les dégradations matérielles qu’il peut générer sont nombreuses surtout dans les caves, les gaines et locaux techniques, les espaces verts des résidences…
Ne pas sous-estimer le risque sanitaire …même s’il reste minime
Le danger sanitaire ne doit pas être écarté car force est de constater que le rat est porteur de nombreux germes pathogènes. Les rats peuvent souiller les denrées alimentaires par leurs excréments et leurs urines, provoquer des intoxications alimentaires et transmettre à l’homme certaines maladies comme la salmonellose, ou la leptospirose. Le risque reste minime mais doit être pris en considération.
Néanmoins il convient de préciser que les morsures de rats sont inexistantes car le surmulot est un animal très peureux. Seul un rat acculé peut être amené à se défendre et mordre la personne qui désirerait l’attraper. Ce type d’action est donc à éviter…
Lutter contre la prolifération des rongeurs : une action permanente qui reste l’affaire de tous, Office et locataire.
Afin d’éviter leur prolifération, il est important que chaque locataire suive ces quelques conseils:
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Ranger tous vos produits alimentaires à l’abri surtout si ces denrées sont stockées dans vos caves,
Ne déposer aucun reste de nourriture dans les espaces verts et les espaces de circulation de vos immeubles,
Mettre les ordures ménagères dans des sacs hermétiques, puis les déposer dans les containers prévus à cet effet,
Veiller à fermer les portes d’accès aux caves et locaux vide-ordures,
Laisser les pièges en place et ne pas toucher aux appâts,
Ranger régulièrement vos caves afin d’éviter que les rongeurs ne s’y installent durablement,
Signaler à votre gardien(ne) toute présence de rats.
Ayez bien à l’esprit qu’il faut avant toute chose, éviter la concurrence alimentaire. Certes les rats absorbent de grosses quantités de nourriture mais ils sont également « fine bouche » et privilégient le meilleur. Ainsi la nourriture laissée dans les jardins ou les poubelles extérieures leur plaît d’avantage que les appâts standards déposés dans les pièges.
L’Office quant à lui poursuit les efforts entrepris pour lutter contre la prolifération des rongeurs.
Nous faisons intervenir deux fois par an et sur l’ensemble de notre patrimoine un prestataire extérieur, la société SENI, qui a en charge la pose et l’appâtage des pièges. Utilisés par des professionnels, les produits chimiques déposés dans les pièges, principalement des anticoagulants, ne sont pas dangereux pour les animaux de compagnie.
Sur les sites les plus infestés, d’autres actions ont été entreprises :
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Bétonnage des sols de caves et des circulations, changement des portes de caves, rebouchage de tous les points de pénétration possible comme ce qui a été réalisé sur les résidences Carnot Aboukir, Nord Ségoffin ou Gaultier Mission Marchand,
Traitement complémentaire et intensif des espaces verts par neutralisation des terriers et galeries, multiplication des pièges et ré-appâtage hebdomadaire comme ce qui est en cours sur Louis Blanc et ABG.
Les résultats ainsi obtenus sont probants.
Enfin, des réflexions sont en cours pour mieux organiser la collecte des ordures ménagères et sécuriser plus encore les locaux et bacs de stockage sur notre patrimoine.